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LA FIN DE L'AMÉRIQUE

par le Dr. R. L. Hymers, Jr.

Sermon prêché au Baptist Tabernacle de Los Angeles
le matin du Jour du Seigneur, le 28 novembre 2010

« C’est ici l’interprétation de la chose - Mené : Dieu a compté ton royaume, et y a mis fin.… Thekel : Tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé en manque » (Daniel 5:26-27).


Je sais que certaines personnes pensent que les « jeunes lions » dans Ézékiel 38:13 font référence aux anciennes colonies britanniques, y compris l'Amérique. Le symbole de la Grande Bretagne est un lion. Alors, on entend dire que la Grande Bretagne est le vieux lion et ses anciennes colonies sont les jeunes lions. Mais c'est une déduction très obscure et je doute que cela signifie vraiment les États Unis. Et même si cela était, le verset montre que les « jeunes lions » sont trop affaiblis pour arrêter Gog. Tout ce que les « jeunes lions » peuvent faire, c'est de se plaindre. Ils n'ont pas la puissance nécessaire pour arrêter Gog de s'attaquer à Israël.

Comment est-ce possible ? Comment l'Amérique, la plus grande superpuissance de la terre, est-elle devenue si dégradée que, si on en fait quelque peu mention dans la Bible, elle paraît faible et sans importance ? Je pense que l'Amérique est en train de disparaître de la scène en tant que puissance mondiale – aujourd'hui même ! Et comme il a fut dit au Roi Belshatsar,

« C’est ici l’interprétation de la chose ; Mené : Dieu a compté ton royaume, et y a mis fin…Thekel : Tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé en manque…Perès : Ton royaume est divisé, et donné aux Mèdes et aux Perses » (Daniel 5:26-28).

Le cinquième chapitre de Daniel rapporte la chute du royaume de Babylone.

Le Roi Belshatsar préparait un grand festin. Des milliers de ses nobles, hommes et femmes, vinrent célébrer ses extravagantes saturnales. Ils étaient tous sous l'influence de l'alcool. Le roi pensa qu'il serait amusant d'apporter la vaisselle sacrée en or et en argent que son père avait ramenée du pillage du Temple des Juifs à Jérusalem. Cette vaisselle avait été dédiée à Dieu. Mais le roi la remplit de vin, et ces adorateurs d'idoles rirent à gorge déployée et se moquèrent abondamment de Dieu, tout en buvant de ces vases sacrés. Les princes et les seigneurs du royaume, leur épouse et leurs concubines braillaient et hurlaient de rires d'ivresse en se moquant du Dieu d'Israël et louaient leurs idoles païennes. La fête continua à battre son plein et tous criaient de plus en plus fort, dans une orgie débridée.

Je peux voir la scène, alors qu'and une des femmes se mit à crier brusquement. Tous les yeux se tournèrent vers le mur, près de là où se tenait le roi. Le silence fut total alors que tout le monde pouvait voir « le doigt d'une main d'homme » écrivant sur le mur (Daniel 5:5). Le visage du roi devint blanc, et ses genoux s'entrechoquèrent, en regardant ces doigts sans corps écrire sur le mur.

« MENE, MENE, THEKEL, UPHARSIN » (Daniel 5:25).

Le roi était terrifié. Il ne connaissait pas la signification de ces mots. Et comme il était très superstitieux, il ne fit aucun doute pour lui que c'était les doigts d'un fantôme ou d'un démon. Il ne réalisait pas que c'était les doigts de Dieu. Je crois, pour ma part, que c'était les doigts de Christ pré incarné. Le roi ignorait ce que ces mots voulaient dire.

« Le roi cria à haute voix qu’on amène les astrologues, les Chaldéens et les devins » (Daniel 5:7).

Mais aucun d'eux ne pouvait lui donner la signification de ces mots écris sur le mur. Puis la reine, finalement, lui rappela que Daniel le Juif avait la capacité de déchiffrer l'écriture sur le mur.

Daniel était absent de cette fête de vin et d'orgie. Le roi l'envoya chercher. Daniel regarda l'écriture sur le mur et expliqua au roi la signification des mots,

« Or c’est ici l’écriture qui a été tracée : MENE, MENE, THEKEL, UPHARSIN. C’est ici l’interprétation de la chose ; MENE : Dieu a compté ton royaume, et y a mis fin. THEKEL : Tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé en manque. PERES : Ton royaume est divisé, et donné aux Mèdes et aux Perses » (Daniel 5:25-28).

Ma mère avait l'habitude de répéter un vieux dicton qui disait, « C'est écrit sur le mur. » Ce qui voulait dire que les évènements montraient déjà que quelque chose de mauvais était sur le point d'arriver.

« Dieu a compté ton royaume, et y a mis fin...Tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé en manque » (Daniel 5:26-27).

Je pense fermement que ces paroles s'appliquent aux États Unis, à cette heure.

Écoutez-moi bien, j'ai été un américain patriotique toute ma vie. Un drapeau de notre nation flotte tous les jours d'un mât accroché à notre maison. Alors que j'écris les lignes de ce sermon, je lève les yeux et je peux voir les bustes de Washington et de Lincoln, nos deux plus grands présidents, en face de moi sur mon bureau. Il y a aussi les photos des présidents Ford, Reagan, Nixon et George H. W. Bush, chacun avec son épouse lors de l'inauguration de la Bibliothèque Nixon dans la ville où ce dernier est né, Yorba Linda, en Californie. Toute ma vie, j'ai aimé l'Amérique. Et cela me brise le cœur de voir ce qui est en train d'arriver à notre pays. Et pourtant je dis la vérité devant Dieu, et je dois dire que, plus que jamais, ces paroles terribles semblent s'appliquer à notre nation.

« Dieu a compté ton royaume, et y a mis fin...Tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé en manque » (Daniel 5:26-27).

Dans son livre intitulé, « Le crépuscule d'une grande civilisation : La dérive vers le néo-paganisme » [Twilight of a Great Civilization: The Drift Toward Neo-Paganism] (Crossway Books, 1988) le Dr. Carl F. H. Henry, un théologien évangélique connu, écrit, « Nous vivons dans le crépuscule d'une grande civilisation, au milieu du déclin de la culture moderne...Notre génération est perdue à la vérité de Dieu...et à l'autorité de Sa Parole. Elle paye très cher cette perte, par une rechute rapide vers le paganisme. Les sauvages s'agitent de nouveau, et vous pouvez les entendre gronder et se remuer au tempo de notre temps...Les sauvages s'ébrouent dans la poussière d'une civilisation décadente et se glissent déjà dans les ombres d'une Église handicapée » (Ibid., pp. 15, 17).

Quelques années après le scandale Monica Lewinsky, le Dr. Henry écrivait, « un jugement honteux retombe maintenant sur le Président et sur la nation. Il serait bon de mettre le drapeau américain en berne pour reconnaître que nous sommes véritablement dans un temps de grand chagrin, [parce que nous sommes] un peuple qui a perdu sa voie » (Carl F. H. Henry, Ph.D., « Baisser le drapeau » [Lowering the Flag], World Magazine, 30 janvier, 1999, p. 33). Ce que le Dr. Henry disait en 1999 s'applique encore plus aujourd'hui.

Le commentateur des nouvelles financières Max Keiser a donné une vue très sombre de notre économie dans une interview accordée au World Net Daily [Quotidien du Net mondial] le 13 septembre 2010 – titrée « La fin de l'Amérique. » Mr. Keiser disait, « L'économie et les marchés sont brisés. » On lui demanda, « Le poids...écrasant des Républicains en novembre aidera-t-il la situation ? » Il répliqua, « Cela fait-il une différence ? Non…cela ne fait aucune différence, quels que soient ceux qui seront là. Que ce soit les Démocrates ou les Républicains qui soient en charge du Congrès, l'Amérique est quand même en train de se faire reléguer aux oubliettes de l'histoire...la Grande Dépression...sera remémorée comme une grande période de l'histoire américaine, en comparaison de ce qui se sera passé. Quand je dis que l'Amérique est finie (« fichue ») je parle de 1776 à 2008. C'est terminé. C'est fini...Du Mexique au Canada, il ne restera que des morceaux [de civilisation]. Combien d'états de notre pays sont-ils déjà en faillite ? Ils ne peuvent même pas se permettre...de maintenir leurs routes en état. Ils n'ont pas les moyens d'enseigner les enfants. Il n'y a plus rien. C'est une coquille vide » (repris d'une interview de Max Keiser pour Vox Day [La Voix du Jour]).

« Dieu a compté ton royaume, et y a mis fin...Tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé en manque » (Daniel 5:26-27).

Si vous pensez que la vision de Mr. Keiser est trop extrême, vous devriez lire l'éditorial de Mortimer B. Zuckerman dans la revue U.S. News and World Report, décember 2010, p. 80 (www.usnews.com). Mr. Zuckerman est éditeur en chef de cette publication, très respectée, de nouvelles. Son éditorial est intitulé, « Regarder le déclin et la chute de l'Amérique. »

« Dieu a compté ton royaume, et y a mis fin...Tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé en manque » (Daniel 5:26-27).

En fin de compte, le déclin et la chute de l'Amérique sont spirituels. L'Amérique s'est détournée de Dieu et aujourd'hui Dieu se détourne de l'Amérique. Nous avons permis à nos églises de se remplir de non convertis, suite à l'hérésie du « décisionisme. » Nous avons vécu pour le plaisir matériel, et non pour Dieu. Nous avons permis que 54 millions d'enfants sans défense soient crucifiés dans le ventre de leur mère, sans qu'aucune de nos églises ne lève le petit doigt. 54 millions ! C'est 9 fois plus que les juifs gazés par Hitler pendant l'holocauste – Neuf fois autant ! Et nos églises demeurent virtuellement silencieuses ! Où étaient les leaders chrétiens ? Pourquoi Billy Graham et les autres n'ont-ils pas arrêté le massacre, comme le Dr. King a arrêté la ségrégation ? Où étaient les leaders des églises évangéliques prédominantes pendant cet holocauste américain ? Certainement pas en prison, comme le Dr. King l'a fait, pour arrêter la ségrégation. Ils étaient occupés à gagner de l'argent et se faire plaisir ! Leur amour pour leur paix personnelle et leur prospérité était plus importantes que leur souci pour ces enfants crucifiés, ou que pour le Dieu qu'ils offensaient par leur matérialisme et leur complaisance.

Aujourd'hui, nous vivons dans une nation sous le jugement de Dieu. Comme Abraham Lincoln le déclarait pendant la Guerre Civile,

Nous avons oublié la gracieuse main [de Dieu] qui nous a gardés en paix, multiplié et enrichi, et rendu forts ; et nous avons vainement imaginé, dans la vanité de nos cœurs trompeurs, que toutes ces bénédictions étaient le produit de quelque sagesse et vertu supérieures de notre part. Nous sommes devenus trop orgueilleux pour prier le Dieu qui nous a fait.

Lincoln avait absolument raison. À l'époque de la Guerre Civile américaine (1861-1865), les églises d'Amérique étaient déjà pas mal altérées par le « décisionisme » amené par Charles G. Finney (1792-1875) et autre faux « évangélistes. » Les gens, par dizaine de milliers, avaient reçu la qualité de membres dans nos églises, sur la base d'une « décision » – plutôt que d'une réelle conversion (cliquez ici pour lire mon sermon : Décisionisme, calvinisme et apostasie aujourd'hui !).

Vous et moi ne pouvons arrêter la chute de l'Amérique. Je suis convaincu que ceux qui pensent que nos prières peuvent y changer quelque chose ont tord. Selon moi, il n'y aura pas de réveil national en Amérique. C'est trop tard. Comme Dieu le dit au prophète Ézékiel,

« Et que Noé, Daniel et Job s'y trouvent, Je suis vivant, dit le Seigneur Dieu, ils ne sauveraient ni fils ni filles, ils ne sauveraient que leur vie par leur justice.…» (Ézékiel 14:20).

En ces jours mauvais de jugement, chacun de nous doit être concerné par le salut de son âme. Alors que nous perdons notre nation, assurez-vous que vous ne perdez pas votre âme !

« Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite; car beaucoup, je vous dis chercheront à y entrer, et ne pourront pas » (Luc 13:24).

Efforcez-vous d'expérimenter une véritable conversion (cliquez ici pour lire mon sermon : Real Conversion [Véritable Conversion]”).

Vous devez être attiré à l'église locale par l'Esprit de Dieu. Vous devez entendre la prédication de l'Évangile et recevoir le message, par l'Esprit de Dieu. Ainsi vous devez entendre et recevoir, par l'Esprit de Dieu, la bonne nouvelle que Jésus est mort sur la Croix à la place des pécheurs, pour payer la dette du péché – et qu'Il s'est relevé d'entre les morts pour permettre aux pécheurs de naître de nouveau. Vous devez être profondément convaincu de votre propre péché par l'Esprit de Dieu. Vous devez être attiré à Jésus Christ par l'Esprit de Dieu, qui a dit,

« Personne ne peut venir à moi, si le Père...ne l’attire »
       (Jean 6:44).

Nous vivons dans un monde maudit par le péché, dans une nation sous le jugement du Dieu Tout Puissant.

« C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux...dit le Seigneur »
       (II Corinthiens 6:17).

Sortez du monde. Venez à l'église. Venez à Jésus, le Fils de Dieu. Soyez à l'église tous les dimanches. Ne manquez pas de venir pendant « les prochaines fêtes. » Ne partez pas brusquement pour Noël et pour le Nouvel An. Abandonnez la « folie des fêtes » et le matérialisme. Soyez à l'église pour la veille de Noël et pour le dimanche de Noël. Soyez à l'église le soir du Nouvel An – et non dans une fête folle ! Échappez-vous de la colère de Dieu, qui vient sur notre nation.

Le vieil hymne de la Guerre Civile, « L'Hymne de bataille de la République, » revêt une signification toute nouvelle aujourd'hui. Le Dieu Tout Puissant a véritablement « libéré la foudre terrible de Son épée, rapide et puissante » contre l'Amérique !

« Sortez du milieu d'elle, mon peuple; afin que vous ne participiez pas à ses péchés, et que vous ne receviez pas de ses plaies » (Apocalypse 18:4).

Sortez du matérialisme et du péché de l'Amérique. Venez à l'église. Venez en Jésus Christ; le Fils de Dieu !

Je vous invite à vous lever pour chanter le cantique numéro 7, « L'Hymne de bataille de la République. » L'Amérique n'est pas nécessaire à Dieu, et Dieu n'a pas besoin de l'Amérique. Sa vérité continuera de marcher bien après que nous ayons été « relégués aux oubliettes de l'Histoire. » (Ibid., Max Keiser).

Mes yeux ont vu la gloire de la venue du Seigneur ;
   Il piétine le vignoble où sont gardés les raisins de la colère ;
Il a libéré la foudre terrible de Son épée, rapide et puissante ;
   Sa vérité est en marche
Gloire ! Gloire ! Alléluia ! Gloire ! Gloire ! Alléluia !
Gloire ! Gloire ! Alléluia ! Sa vérité est en marche

Il a puissamment sonné de Sa trompette, qui n'appelle jamais à la retraite ;
   Il examine les cœurs des hommes devant son trône de justice ;
Ah, mon âme, sois rapide à Lui répondre, soyez vifs, mes pieds !
   Notre Dieu est en marche.
Gloire ! Gloire ! Alléluia ! Gloire ! Gloire ! Alléluia !
Gloire ! Gloire ! Alléluia ! Notre Dieu est en marche
(« L'Hymne de bataille de la République » [The Battle Hymn of the Republic]
par Julia Ward Howe, 1819-1910).

(FIN DU SERMON)
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Écritures avant le sermon lues par Dr. Kreighton L. Chan : Daniel 5:1-6.
Solo avant le sermon chanté par Mr. Benjamin Kincaid Griffith :
(« L'Hymne de bataille de la République » [The Battle Hymn of the Republic]
par Julia Ward Howe, 1819-1910).

Note du traducteur : Les citations Bibliques proviennent de la version Louis Segond 1910 (libre de droits) et de la Bible KJV (King James Version) ou KJF (en français) – (Traduction en Français, basée sur les textes originaux, le Texte Massorétique Hébreu pour l’Ancien Testament et le Texte Reçu Grec [Texte Majoritaire] pour le Nouveau Testament [2006])